Ah Ah ! En v'la une piste bidon ! Bon, a priori il y a peu de chance pour que vos PJs mordent à cet (énorme) hameçon lancé par la mère Martin, ceci dit on ne sait jamais (et si cette bête énorme aux dents longues et acérées était un Démon de Caym peu discret...). D'après Madame Martin, une bête affreuse, tenant dans sa gueule un petit chat gris, aurait été aperçue par le père Julot (un alcoolique notoire) un soir alors qu'il rentrait des champs. Si les PJs vont interviewer le père Julot, celui-ci confirmera la version de la mère Martin et ajoutera qu'il a revu le monstre à plusieurs reprises ces derniers temps. A chaque fois c'était sur les coups de 20h30 au beau milieu de la campagne. Si les PJs décident d'aller se planquer à l'endroit indiqué par Julot, ils se rendent compte après une ou deux heures d'attente que la bête ne s'est pas manifesté. (Rien ne les empêche de revenir tenter leur chance le lendemain...)

• Le resto grec est situé au rez-de-chaussée d'un immeuble à deux étages du centre ville et ne paie pas franchement de mine. L'intérieur est franchement mal décoré et n'inspire pas confiance. La nourriture est néanmoins relativement bonne et saine, quoiqu'un peu grasse. Le chef, Kastopoulos, est un gros bonhomme sympathique à moustaches graisseuses. Son tablier est répugnant, mais pas franchement plus que le chiffon à carreaux rouges et blancs qu'il porte sur l'épaule (et qu'il utilise pour s'essuyer les mains, nettoyer la table après que les clients aient mangé, sortir les plats du four ou se moucher). Kastopoulos n'a rien à voir avec les enlèvements d'animaux et ne sait en fait pas grand chose à ce sujet. Si les PJs insinuent qu'il pourrait en être responsable (ou mettent en doute la qualité des plats qu'il sert), Kastopoulos entre en colère noire et les fiche dehors (il ne sert que de la viande de bœuf et de mouton). Les PJs peuvent demander à visiter la cuisine s'ils le veulent, mais ils feraient mieux de le faire *après* avoir mangé. Kastopoulos est ravi de leur montrer ses fourneaux et ne semble pas gêné par le capharnaüm ambiant.

  

• Le resto chinois est situé dans la même rue que le resto grec. L'intérieur est nettement plus propre (pas difficile) et agréable : de nombreux tableaux peints par le fils du propriétaire (Monsieur Zu, un vénérable vieux chinois à la longue barbe blanche) décorent les murs. Les tables sont recouvertes de nappes pourpres finement brodées. Une statue dorée représentant un lion accueille les clients dans le vestibule, et un peu partout pendouillent de charmants petits lampions. Un jeune serveur souriant invite les PJs à s'asseoir et leur remet le menu, en leur recommandant le poulet aux amandes (il y a également du bœuf au curry ou du canard à l'ananas). Tout semble délicieux. Si les PJs commandent du chien, le serveur leur dira avec un grand sourire "on fait pas ça ici, nous seulement bon poulet, canard et vache. Riz cantonnais très bon aussi et nems on peut servir très frais très bon. Pas chien, pas poisson, mais woulo gambas et crevettes avec sauce tomate dans assiette chaude et riz. Soupe Wan-Tun si vouloir ou légumes avec petits noodles. Pas cher et très bon. Mais chien pas faire car pas possible acheter bon chiens en France. Tous chiens pas pouvoir manger et clients pas vouloir manger chien mais poulet avec soya sauce beaucoup vouloir manger alors nous faire ça. Que vous voulez manger ?" Si les PJs insistent, le serveur s'excuse et leur dit que ce n'est *vraiment* pas possible. Si les PJs demandent à visiter la cuisine, le serveur les fait entrer dans une petite pièce dans laquelle s'affairent Monsieur et Madame Wu. Une odeur "divine" s'échappent des différentes casseroles.

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