Une fabrique de saucisses ! C'est clair que le PDG de cet abattoir est à la solde impie des remugles sataniques ! Comme dans Tintin, je parie que les pauvres chiens et chats disparus ont fini sur les lignes de production de pâté... On tient notre coupable ! Eh bien... euh... oui et non... Comme nous le verrons plus tard, la société Duboudin n'est pas innocente dans l'histoire des disparitions, mais tout n'est pas si simple que ça...

Si les PJs décident de visiter l'usine afin de vérifier ce qui s'y passe, ils ne trouveront rien de bien suspect (une détection du Mal au niveau des lignes de production ne donnera rien, tous les travailleurs sont des humains normaux. Certains sont des humains corrompus par le Démon (l'encadrement), mais ils ne sont pas mauvais à proprement parler. Les PJs sont accueillis par Bruno Lourda, un humain normal. Ce dernier se présente comme le commercial de la petite entreprise. D'après lui, la PDG (une certaine Clara Michielli) est actuellement en déplacement en Roumanie, mais elle peut être jointe sur son portable en cas de besoin urgent. C'est tout à fait faux. Clara se cache actuellement dans les locaux construits "sous" l'usine, avec son chef comptable (familier de Mammon comme il se doit). Elle est tout a fait au courant de la venue des PJs et se met donc à l'abris pour éviter de se faire repérer.

L'usine est un modèle de propreté. Pour assurer une traçabilité parfaite, tout est soigneusement étiqueté. Bruno Lourda se fera un plaisir non dissimulé de montrer aux PJs tout le système qualité de l'abattoir et glisse dans la conversation deux-trois allusions à l'affaire du boeuf anglais qui aura fait beaucoup de tord à la filière viande en France, mais qui aura au moins eu le mérite de clarifier certaines situations. Bien entendu, la viande utilisée chez DuBoudin est française ("Chez DuBoudin, nous avons le respect du consommateur. Nous nous efforçons de lui fournir de la viande saine et de qualité d'origine certifiée !"). On remarquera que des hauts-parleurs diffusent une musique douce en permanence "pour que les bêtes ne soient pas stressées". Les PJs peuvent embarquer autant d'échantillons qu'ils le souhaient pas de problème. Truc bizarre, les PJs ne sont pas autorisés à poser trop de questions au personnel (ils ne s'en rendent pas compte s'ils n'essaient pas...). La visite se termine par une dégustation dans la salle d'accueil après une présentation powerpoint sur l'entreprise et le groupe auquel elle appartient.

A priori, lors d'une première visite des PJs, rien n'est à signaler. Tout est en ordre et ça ressemble fort à une fausse piste. Cependant, la griffe du Malin est bel et bien présente en ce lieu... (voir plus loin : "Une école pour devenir méchant...")

Si les PJs se renseignent sur l'entreprise (requête auprès de Notre Dame par exemple), ils peuvent apprendre que celle-ci est la filiale d'un groupe pro-angélique (qui bien-sûr ignore tout de ses activités...). Si ils demandent à voir les comptes de la société, ils trouvent une compta bordélique qui semble avoir été traitée par dessous la jambe

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