La maison de madame Mercier se trouve effectivement à proximité de l'église. Les murs et les volets auraient bien besoin d'un petit coup de peinture... Le gazon n'a pas été tondu depuis au bas mot un an, et des pissenlits ont poussé au milieu du petit chemin de gravier qui mène à la porte. A côté de la sonnette, une petite plaque est clouée sur laquelle on peut (difficilement) lire : "Madame Francine veuve Robert Mercier".

Lorsque les PJs sonnent, Francine sort la tête par la fenêtre et, avant qu'ils aient pu dire un mot, se met à crier : "Allez vous en, témoins de je n'sais quoi ! Ici c'est une maison chrétienne ! Allez commercer avec le diable ailleurs ou j'appelle la police !"

Si les PJs disent qu'ils viennent de la part du curé Marcel ou du pape, ou tout simplement s'ils clament suffisamment fort qu'ils sont catholiques, la mère Mercier les laisse entrer (sinon elle ferme sa porte à clé et va se cacher dans sa cave).

L'intérieur de la maison est très sombre. De nombreux meubles sont recouverts de housses comme si personne n'habitait ici. Pas une trace de poussière dans le salon. Les PJs sont priés de mettre des patins avant de marcher sur le parquet. De nombreuses photos sont disposées sur les meubles dans des petits cadres dorés. Il s'agit principalement de chiens.

Voici les informations que Madame Mercier peut fournir aux PJs :

• Son chien, Roger, a été enlevé par un homme masqué un soir qu'elle le promenait. L'homme a bousculé la vieille dame, a assommé le chien avec une espèce de matraque, puis s'est enfuit. L'homme était petit et rapide. (super la description). Madame Mercier a crié et l'homme s'est retourné. Il l'a regardé ("avec des yeux horribles que je n'oublierai jamais"), puis lui a dit avec une petite voix haut perchée quelque chose que la vieille dame n'a pas compris ("c'était du danois ou une langue comme ça"), avant de repartir avec le chien sous le bras...
• Madame Mercier soupçonne fortement les habitants de la Ferme du bonheur (voir plus loin) d'avoir enlevé son Roger (elle se rallie à une des théories de Madame Martin comme quoi les "anarchistes" sont forcément responsables de quelque chose)
• Son mari, Roger, a combattu pour la France. Elle l'avait rencontré au bal du village 7 ans avant la guerre, et ils s'étaient mariés dans la foulée. Elle le revoit encore dans son costume de militaire le jour de son départ pour le front (il était sergent). Si les PJs le souhaitent, elle peut leur montrer des photos.

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